Les crocs de la terre Mère
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A vrai dire... ^^;

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Message  Kuroneko Jeu 16 Sep - 21:09

bon alors je viens ici vous faire par de philosophie.
grand fervant de philo je viens donc ici vous faire vomir sur ce premier try que j'ai développé pour une amie...

le sujet: "à chacun ssa vérité" confused
du coup ba bonne lecture... ^^ <3

Notre époque est celle où le progrès scientifique et technique
constitue, aux yeux de la concience commune, la forme irrécusable du
progrès humain envisagé du double point de vue qualitatif et
quantitatif. En dehors de la science et des réponses quelle apporte
aux besoins humains, resterait un espace propice au développement
d'une pensée subjective, notamment pour ce qui concerne notre
conduite ou le domaine de l'action : à chacun sa vérité en
somme.Chacun serait libre d'avoir son point de vue personnel sur tout
ou presque, et d'agir comme bon lui semble (dans les limites de
l'obéissance au droit positif)sans avoir à rendre compte de sa
conduite à quelque instance que ce soit.

S'il est clair que la conscience commune (ou ce que nous appellerons
sens commun) pense de la sorte, il est tout aussi évident que la
philosophie s'essouffle en notre fin de siècle plus que jamais.Pensée
objective aux visées universalistes, aux activités susceptibles de
produire des concepts, l'idée de philosophie semble pâtir ou à tout
le moins contraster sans conciliation possible avec le subjectivisme
intégral incarné par une formule telle que "à chacun sa vérité".

Si toute vérité est susceptible de se réduire au point de vue de tout
un chacun, qu'en est-il du sens même de la philosophie qui se définit
par la recherche de la vérité, une même vérité autour de laquelle
tous les esprits en droit et en fait, seraient susceptibles de
s'accorder ? Y a-t-il en somme une possibilité d'accorder une vérité
hypothétique que tout un chacun revendique confusément, avec la fin
ultime de vérité universelle que la philosophie se fixe au risque de
se perdre elle-même si cette fin n'est pas comprise par les hommes
auxquels elle s'adresse ?


C'est l'idée de philosophie qu'il s'agit de questionner ici et non la
philosophie selon la définition que tel ou tel autre philosophe -
parmi les plus illustres éventuellement - seraient à même d'en
donner.L'idée de philosophie semble donc ici renvoyer à une pensée
libre en tant que guidée par la raison qui se propose de penser les
questions fondamentales de l'existence humaine.

La Philosophie est donc recherche de la vérité, ce oui se distinoue
ici de l'exactitude. Ce qui est exact n'est pas le vrai; il s'agit au
contraire de questionner l'essence de la vérité afin de déterminer le
fondement des phénomènes, et non de se borner au constat de leur
existence factuelle ou positive.

Il en résulte que la philosophie se situe sur le terrain de l'idée,
ce que contredit clairement la formule "à chacun sa vérité".cette
formule entend signifier que chacun est libre d'avoir sa philosophie,
le problème ne fait que rebondir davantage : ce serait, dans cette
perspective, placer la philosophie sur le terrain de la simple
opinion. Hypothèse d'autant plus absurde qu'elle va à l'encontre de
la tache que la philosophie se propose depuis Platon.

Il n' en demeure pas moins que plusieurs définitions de la vérité
restent envisageables y compris pour le philosophe.

S'il est vrai que le philosophe recherche la vérité, différentes
manières de procéder sont envisageables suivant qu'on se place de
manière objective ou subjective.

La vérité peut être recherchée du côté de l'objet comme dans la
philosophie antique et médiévale.Est vrai par exemple ce qui exprime
l'adéquation de notre intelligence (connaissante) à l'objet ou la
réalité (connaissable en droit et/ou en fait).La définition thomiste
de la vérité s'énonçant ainsi : veritas est adequatio rei et
intellectus.

A l'inverse, la vérité peut être recherchée du côté du sujet
(perspective de philosophie moderne).Ici notre connaissance pour
objective qu'elle puisse être, dérive d'un sujet. Ou encore, toute
connaissance commence par la découverte de notre subjectivité.
Si différentes définitions de la vérité sont concevables, différents
critères de la vérité peuvent être distingués ici aussi.

Selon Descartes, le critère du vrai est à rechercher dans
l'évidence.Ce critère pouvant être critiqué pour son excessif
subjectivisme : nul ne me garantit que ce qui m'est évident le soit
nécessairement pour autrui. En outre il faut distinguer avec Kant le
critère formel de la vérité (respect du principe de contradiction et
des normes de la logique) et le critère matériel: ce que nous
énonçons resite-t-il à l'épreuve des faits ?

Plusieurs définitions de la vérité et du critere sur lequel elle
repose ne prouvent-elles pas qu'il n'y a pas de vérité du tout et que
l'idée de philosophie est vide de sens ? Pareil problème resterait
mal posé. C'est toujours une même vérité que les philosophes
recherchent malgré leurs divergences, et cette recherche est
susceptible d'une multiplicité de méthodes.La vérité se situe sur le
plan de l'être et non sur celui des apparences : la leçon de Platon
reste plus actuelle que jamais.

C'est pourtant un cinglant démenti que seul lui et le sens commun en
revendiquant une vérité qui riengage que celui qui s'en prévaut.


La thèse selon laquelle la vérité se réduit à ce que l' individu veut
bien en énoncer n'est pas nouvelle, pas plus qu'elle ne constitue un
privilège du sens commun.Les Sophistes contemporains de Platon en
avaient déjà fait leur credo phiolosophique au Vème siècle av.J.C. Ce
relativisme humaniste postulait avec Protagoras que l'homme était la
mesure de toutes choses, et que sur un même problème il était
légitime d'énoncer une thèse aussi bien que sa contradictoire.

Ce faisant, la sophistique confond l'être et les apparences, le vrai
et le vraisemblable, l'opinion (contradictoire, subjective, relative,
contingente et indéterminées avec l' idée (objective et dont la
dimension universaliste et impersonnelle fait tout le sens).

Par delà les attaques platoniciennes et aristotélciennes dirigées à
l'encontre de la sophistique, celle-ci demeure absurde. Si toutes les
opinions les plus contradictoires se valent, pourquoi en effet en
discute-t-on ? en outre, l'idée de vérité est inséparable de celle de
l'unité de sens : que vaudrait une vérité qui ne serait pas la même
pour tous ?. Enfin, la thèse sophistique est le lieu de tous les
excès : dans cette perspective de relativisme intégral, sur quel
fondement distinguer le juste de l'avantageux, le beau de l'agréable,
le bien de l'avantageux, et le vrai du vraisemblable ?

Les faiblesses de la sophistique ne mettent pas fin au rêve d'une
vérité se réduisant à chacun comme en témoigne la tentation de
vouloir penser par soi-même. affraid
Kuroneko
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Message  Crao Mar 21 Sep - 6:29

scratch euh .... oui oui évidement ...
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